
L’Inclusion dans 60 millions 1 et Oxytocine2
Document Type
Presentation
Location
434 Hodges / Zoom Room A
Start Date
29-3-2025 12:45 PM
End Date
29-3-2025 1:05 PM
Description
L’idée d’inclusion en littérature d’expression française repose sur une interrogation fondamentale : comment cette littérature, marquée historiquement par des dynamiques de centralisation et de domination culturelle, peut-elle refléter la diversité des voix, des identités et des expériences humaines ? Cette question engage des réflexions sur les structures de production, mais aussi sur les thématiques abordées et sur les formes narratives adoptées par les auteurs, dans un contexte où les enjeux de représentativité et de reconnaissance des marginalités occupent une place croissante dans les débats contemporains.
Dans ce sens, Chrys Amègan, dans ses deux œuvres récemment parues, adopte une plume inclusive qui donne voix aux marginalisés tout en proposant à une déshomogénéisation linguistique par une tropicalisation de la langue française qui extrait sa plume de la colonialité imposée à la naissance de la littérature négro-africaine francophone.
Dans Oxytocine comme fondamentalement dans 60 millions, les questions, entre autres, féministes ou d’inégalité3 y sont omniprésentes et mises au goût du jour à l’aune des réalités béninoises, de sorte qu’elles ne sont plus une exclusivité portée par des autrices, mais une responsabilité partagée aussi bien par elles que par des auteurs béninois. L’auteur n’occulte pas les sujets culturels peu connus, intrinsèques à son ère culturelle, les incluant ainsi dans l’universalisme des imaginaires. À cela s’ajoute une pluralité de voix narratives qu’il déploie et qui déconstruisent, dans une polyphonie inclusive, des stéréotypes genrés régnant ici dans les consciences. Des axes clés d’une littérature exceptionnelle que nous serons ravi de développer avec vous lors de votre colloque à l’auguste public qui y participera.
L’Inclusion dans 60 millions 1 et Oxytocine2
434 Hodges / Zoom Room A
L’idée d’inclusion en littérature d’expression française repose sur une interrogation fondamentale : comment cette littérature, marquée historiquement par des dynamiques de centralisation et de domination culturelle, peut-elle refléter la diversité des voix, des identités et des expériences humaines ? Cette question engage des réflexions sur les structures de production, mais aussi sur les thématiques abordées et sur les formes narratives adoptées par les auteurs, dans un contexte où les enjeux de représentativité et de reconnaissance des marginalités occupent une place croissante dans les débats contemporains.
Dans ce sens, Chrys Amègan, dans ses deux œuvres récemment parues, adopte une plume inclusive qui donne voix aux marginalisés tout en proposant à une déshomogénéisation linguistique par une tropicalisation de la langue française qui extrait sa plume de la colonialité imposée à la naissance de la littérature négro-africaine francophone.
Dans Oxytocine comme fondamentalement dans 60 millions, les questions, entre autres, féministes ou d’inégalité3 y sont omniprésentes et mises au goût du jour à l’aune des réalités béninoises, de sorte qu’elles ne sont plus une exclusivité portée par des autrices, mais une responsabilité partagée aussi bien par elles que par des auteurs béninois. L’auteur n’occulte pas les sujets culturels peu connus, intrinsèques à son ère culturelle, les incluant ainsi dans l’universalisme des imaginaires. À cela s’ajoute une pluralité de voix narratives qu’il déploie et qui déconstruisent, dans une polyphonie inclusive, des stéréotypes genrés régnant ici dans les consciences. Des axes clés d’une littérature exceptionnelle que nous serons ravi de développer avec vous lors de votre colloque à l’auguste public qui y participera.